DUBAI — Al-Qaïda au Maghreb islamique a salué la révolte en Tunisie et mis en garde ses habitants contre, selon le groupe, la tentative de Paris et Washington de remplacer le président déchu Ben Ali par un de leurs "agents", indique vendredi un centre de surveillance des sites islamistes.
"Votre révolution (...), c'était un tremblement de terre qui a frappé le trône du tyran Ben Ali (...) Le criminel s'est enfui de manière très humiliante", estime dans un communiqué Aqmi, selon le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).
Les Etats-Unis "et la France, avec les infidèles d'Occident, ne vont accepter aucun changement qui ne serve leurs intérêts en Tunisie. Ils sont en ce moment occupés à trouver un autre agent qui soit acceptable pour eux", poursuit le communiqué publié jeudi sur des forums jihadistes.
Aqmi reproche particulièrement à la France d'avoir "soutenu le tyran Ben Ali jusqu'au dernier moment" et de lui avoir "offert son expertise sur le terrain de l'oppression".
La France et les Etats-Unis "joueront le même sale rôle en Tunisie dans le futur, à moins que les attaques des moujahidine (...) ne les arrêtent", dit le communiqué.
Trois jours avant la fuite de Ben Ali sous la pression de la rue, la ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait proposé "le savoir-faire" français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires".
Le gouvernement français a été sévèrement critiqué pour avoir tardé à condamner la répression des manifestations et à soutenir la révolution du jasmin. Ce n'est qu'au lendemain de la chute de Ben Ali que Paris avait explicitement appuyé ce soulèvement.
Aqmi s'en prend également à l'Arabie saoudite qui a donné l'asile à l'ancien président.
"Celui qui lui a donné refuge (...) est celui qui affirme être le gardien des deux mosquées saintes", dit Aqmi en référence au roi Abdallah.
"S'il avait dans son coeur une once de passion pour (l'islam) (...) il n'aurait pas accepté d'héberger sur cette terre pure un criminel".
Ryad a assuré dimanche avoir voulu contribuer à arrêter "l'effusion de sang" en Tunisie en acceptant de donner asile à Ben Ali, le 14 janvier.
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.
"Votre révolution (...), c'était un tremblement de terre qui a frappé le trône du tyran Ben Ali (...) Le criminel s'est enfui de manière très humiliante", estime dans un communiqué Aqmi, selon le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).
Les Etats-Unis "et la France, avec les infidèles d'Occident, ne vont accepter aucun changement qui ne serve leurs intérêts en Tunisie. Ils sont en ce moment occupés à trouver un autre agent qui soit acceptable pour eux", poursuit le communiqué publié jeudi sur des forums jihadistes.
Aqmi reproche particulièrement à la France d'avoir "soutenu le tyran Ben Ali jusqu'au dernier moment" et de lui avoir "offert son expertise sur le terrain de l'oppression".
La France et les Etats-Unis "joueront le même sale rôle en Tunisie dans le futur, à moins que les attaques des moujahidine (...) ne les arrêtent", dit le communiqué.
Trois jours avant la fuite de Ben Ali sous la pression de la rue, la ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait proposé "le savoir-faire" français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires".
Le gouvernement français a été sévèrement critiqué pour avoir tardé à condamner la répression des manifestations et à soutenir la révolution du jasmin. Ce n'est qu'au lendemain de la chute de Ben Ali que Paris avait explicitement appuyé ce soulèvement.
Aqmi s'en prend également à l'Arabie saoudite qui a donné l'asile à l'ancien président.
"Celui qui lui a donné refuge (...) est celui qui affirme être le gardien des deux mosquées saintes", dit Aqmi en référence au roi Abdallah.
"S'il avait dans son coeur une once de passion pour (l'islam) (...) il n'aurait pas accepté d'héberger sur cette terre pure un criminel".
Ryad a assuré dimanche avoir voulu contribuer à arrêter "l'effusion de sang" en Tunisie en acceptant de donner asile à Ben Ali, le 14 janvier.
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