mardi 18 janvier 2011

1081 noms de "personnalités" soutien à la canditature de Ben Ali pour 2014

















































Petition

TV TUNISIE Pétition ouverte à tous

Pétition ouverte à tous
Chers compatriotes;
Nous sommes à l'orée d'une nouvelle étape cruciale de l'avenir de notre pays. Ce pays que nous aimons et qui nous est très cher.Nous sommes tous responsables du legs que nous devons laisser à nos générations futures. Nous lançons aujourd'hui cette pétition, après une concertation avec nos collègues journalistes tunisiens, dans le but de faire taire une fois pour toute les voix de la propagande, de la dictature, de la corruption et de la censure qui ont, volontairement soutenu, des années durant le régime de Ben Ali à travers leurs émissions ciblées, orientées et dirigées. Cette même pratique a été aussi observée durant les 30 années de règne de Bourguiba.
Nous lançons cette pétition pour que la télévision tunisienne demeure une institution publique, indépendante et active dans le cadre de la déontologie de la profession, faute de quoi, la Tunisie sombrera dans une énième étape de médiocrité médiatique à la solde des régimes en place qui se succèderont à la tête du pays et sera par conséquent de nouveau asservie.
Faut-il considérer la télévision publique et au même titre que l'armée nationale à vocation unique: celle de servir le pays et non les personnes? Nous le pensons.
Pour le faire, nous proposons d'engager les actions suivantes:
  1. Départ immédiat et sans conditions des journalistes présentateurs des émissions porteuses de propagande et des journaux télévisés actuellement en poste.
  2. L'instauration d'un mode de recrutement, qui reste à définir, des journalistes de télévision, basé sur le mérite, la compétence et l'objectivité
  3. Cessation immédiate de la diffusion des émissions de propagande politique
  4. Election par les journalistes recrutés de leurs directeurs de rédaction et de production des journaux télévisés et des émissions politiques destinées au grand public.
  5. Instaurer une disctinction nette entre journaliste de télévision et animateur TV avec une délimitation des contenus des émissions produites et diffusées.
  6. Représentation des différents courants politiques dans les comités de rédaction pour veiller à la neutralité  et à l'objectivité de l' information.
  7. Assurer une autonomie financière et des moyens techniques et humains aux comités de rédaction pour éviter tout risque d'influence ou d'asservissement
  8. Création d'une société des journalistes au sein de l'institution de la TV pour veiller à la bonne gestion des ressources financières
  9. A l'instar des entreprises et organismes privés, obligation sera faite aux différents courants politiques d'acheter des plages horaires pour diffuser leurs émissions politiques sous forme de " publicité politique"
  10. L'obligation à la télévision de disposer de correspondants permanents dans toutes les régions de la république
  11. La priorité reste absolue aux journaistes tunisiens pour occuper les postes de journalistes correspondants à travers le monde.
  12. Assurer des séances de formation annuelles et obligatoires pour les journalistes de télévision sur les thème de l'indépendance et de l'objectivité dans les médias.
  13. Obligation aux directeurs des rédactions, une fois élus, de définir en comité la ligne éditoriale de toute publication éditée par la télévision publique.
  14. Mise à disposition des journalistes de télévision du droit d'accéder aux sources de l'information dans toutes les adminsitrations et institutions publiques et privées.
Pour signer la pétition:

http://www.petitions24.net/tv_tunisie_petition_ouverte_a_tous

    http://www.petitions24.net/tv_tunisie_petition_ouverte_a_tous

    Pourquoi la Règle du Jeu a soutenu les hackers anti Ben Ali


    Laurent David Samama

    Tunisie-Liberte
    Manifestation à Lyon le 15 janvier 2011 pour célébrer la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.
    Jeudi 13 Janvier au soir, La Règle du Jeu lançait via twitter un appel à la blogosphère visant à soutenir de manière effective la Révolution de Jasmin. :
    « Hackers de tous les pays, unissez-vous. Soutenez les Anonymous. Piratez, bloquez, les sites officiels de la Tunisie de Ben Ali. BHL »

    Depuis, le désormais ex-Président Ben Ali a fui son pays. Il y a eu ces derniers jours, ces dernières heures en Tunisie, une formidable accélération de l’Histoire. De ces moments rares dans la vie des peuples et des nations où la volonté populaire triomphe de la dictature et des archaïsmes. Sans doute peut-on attribuer une partie du succès de cette mobilisation à l’outil Internet. C’est bien via Twitter, Facebook et divers sites et blogs que la jeunesse tunisienne s’est échangée des informations vitales à la contestation. Ces échanges ont eu lieu malgré la censure qui verrouillait les messageries et empêchait l’accès à certains sites. La Règle du Jeu a été victime de cette censure. Tandis que son site était accessible en Tunisie, nos pages chroniquant, expliquant la révolte étaient soigneusement rendues inaccessibles. Le procédé est machiavélique : de cette façon le pouvoir en place donnait à son peuple l’impression qu’en Europe personne ne le soutenait et que des sites comme le nôtre restaient sourds à son appel. Cela était faux, bien évidemment !
    Forte de ce constat et bien consciente qu’il est des circonstances (soutien aux porteurs de valise pendant la guerre d’Algérie; manifestes des “salopes” clamant, il y a bien longtemps, avoir bravé la loi en se faisant avorter) où l’illégalité devient une nécessité, La Règle du Jeu a lancé un appel au piratage des sites officiels tunisiens.
    Expliquons-nous. Puisque la dictature muselait les organes de presse et empêchait la libre expression, eh bien La Règle du Jeu a souhaité relayer l’action des hackers du monde entier exerçant ce que l’on pourrait appeler un droit de représailles démocratiques. L’Histoire nous a donné raison. Ce sont bien les institutions d’un pouvoir illégitime et désormais renversé qu’il fallait attaquer. C’est bien la presse, alors aux ordres, qu’il fallait mettre devant ses responsabilités. Cela aura constitué, en plus des articles mis en ligne sur le site, notre contribution à la Révolution de Jasmin.