Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert aujourd'hui une enquête préliminaire sur les biens en France de l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et de son entourage à la suite d'une plainte de trois organisations non gouvernementales. Ces trois ONG, Sherpa, Transparency International et la Commission arabe des droits humains, ont récemment déposé une plainte pour corruption, détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, abus de confiance et blanchiment aggravé commis en bande organisée.
Cette enquête, ouverte à la suite de cette plainte et d'éléments transmis par la police, a été confiée à l'office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) et à la cellule antiblanchiment du ministère de l'Economie, Tracfin, a précisé le parquet.
Le porte-parole du gouvernement François Baroin a affirmé le 17 janvier que la France se tenait "à la disposition des autorités constitutionnelles tunisiennes" pour examiner le sort des biens immobiliers en France du président tunisien déchu, réfugié en Arabie Saoudite, et de son entourage. Selon les plaignants, qui s'appuient sur des informations de presse, la fortune de l'ex-président et de son entourage est estimée à environ 5 milliards de dollars.
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